A l'heure du télé-achat... (solo)

# WARRIOR #

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S'il y avait une chose que je détestais par dessus tout, c'était les journées telles que celle d'aujourd'hui. J'ai décidé de rester chez moi uniquement à cause du temps qu'il faisait, une sublime tempête. Le problème était que maintenant, il fallait que je trouve une occupation en solitaire, quelque chose qui ne me déprimerait pas et qui ne faisait pas à l'extérieur. A part la télévision, il n'y avait rien. J'allumais l'appareil et tomba sur le type parfait d'émission qui n'était pas pour moi : le télé-achat. Pourquoi s'ennuyer devant un télé-achat lorsque l'on a besoin de rien, que notre confort primaire nous suffit ? Le souci majeur avec cette émission, est qu'elle était toujours à la même heure de la matinée et qu'il y en a partout, sur toutes les chaînes, pas moyen d'y échapper.
J'éteignis donc le téléviseur et alluma mon ordinateur portable. Internet était bien une des rares occupations qui ne pouvaient ennuyer personne. On pouvait trouver n'importe quoi, n'importe quand, mais il y a toujours quelque chose qui comble nos attentes. Cette fois-ci, ce qui retint mon attention était un blog, tenu par un adolescent, le fils d'un de mes amis. Il y mettait tous les derniers potins liés à sa vie, son entourage mais surtout son lycée. Toutes les informations croustillantes y étaient et il prenait un malin plaisir à les rédiger, de la manière la plus sarcastique possible. Vous devez vous demander pourquoi ce type d'information me plait plus qu'autre chose. Pour répondre à cette question, je peux exposer une très bonne raison : la solitude. Cette solitude me rend tellement seul mais elle ne me fait pas m'intérresser à la vie extérieure, ce qui nous donne un intérêt face aux autres.
Aujourd'hui, Nicholas, ce très cher blogeur, s'acharnait sur une fille, l'élève la plus populaire de son lycée. Il la caractérisait de trop superficielle, trop obsédée par le fait d'être belle, ne souhaitant aucun défaut. Il a fait le descriptif complet du type de fille qui ne m'intéressait pas, car elles ne pensent qu'à leur nombril, bonjour l'ennui.
Quelqu'un frappa à la forte, chose inhabituel à cette heure-ci. Intrigué par l'identité de la personne qui pouvait être derrière la porte, je l'ouvris et trouva personne. C'était certainement quelqu'un qui se croyait drôle. La plaisanterie ne prenant pas, je referme la porte. Mais lorsque je me retourne, il était là. L'homme a osé venir.

L'homme : Bonjour Tyler, toujours horreur du télé-achat à priori.
- Que fais-tu ici ?
L'homme : Rend-moi les objets, ils m'appartiennent ! Nathan est perdu, je ne vois pas pourquoi tu t'obstines à vouloir l'aider à tout prix, tu ne gagnes rien en échange.
- Je ne te les donnerai pas et puis, je ne vois pas pourquoi je t'écouterai. Je veux l'aider. Les raisons de cet acte ne te regardent pas.
L'homme : Bien sûr qu'elles me regardent.

Comment me sortir de cette situation ? Je ne pouvais pas crier à l'aide, seul Nathan m'aurait compris et il n'est pas là, pour cause de rendez-vous important. J'essaye d'armer un arc de feu discrètement mais l'homme me remarque.

L'homme : Tu comptes me tuer ?
- L'occasion est trop bonne. Je dois la saisir.
L'homme : Tu veux alerter les autres sur le pouvoir que tu possèdes. As-tu perdu la tête ou as-tu changé de camp ? Si c'est la seconde solution, je t'accueillerai avec plaisir.
- Jamais !!!!!!

Tout en criant, l'arc de feu sortit enfin. L'homme fut envoyé contre le mur.

- L'homme : Joli !! Je vois que tu t'entraine !
- Pour combattre des personnes de ton genre, il faut bien de la ressource.

Mais, l'homme avait prévu quelque chose en plus. Cela se voyait dans son regard, tellement glacial. Quelqu'un que je n'ai pas eu le temps de voir me poignarda par derrière. Je m'écroule.

L'homme : Bon voyage Tyler, tu vas attérir à Mahnattan Midtown. Tes blessures se chargeront de te faire souffrir. Je sais que tu n'as pas caché les objets chez toi de toute façon. Un jour ou l'autre, je saurai où ils sont.

Le collègue de l'homme mystère se téléporta avec moi. L'homme jeta un oeil sur la page Internet que je regardais avant son arrivée, fut pris d'un rire et s'en alla en claquant la porte.

FIN