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Errance d'un choc (solo)

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Tyler Laughlin
Tyler Laughlin

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MessageSujet: Errance d'un choc (solo) Errance d'un choc (solo) I_icon_minitimeMer 14 Juil - 17:08

Dans les rues de New York, une âme solitaire se promenait seule. Il s’agissait simplement de moi, errant à travers le monde normal, si vulnérable et si triste, alors qu‘une âme aussi belle m‘avait fait comprendre tant de choses. Elle avait également su ranimer la lumière en sommeil, tout comme Nathan et Caitlin l’avaient fait avant elle. J’étais encore sous le choc de ce que je venais d’apprendre, même si la rencontre avec Claire, m‘avait ouvert les yeux. Je venais de perdre un grand ami, celui qui me faisait aimer l’hôpital, malgré son aspect si pénitencier. Cela ressemblait à une prison sans sa présence. Je ne pourrais plus avoir confiance en cet endroit. Tout avait été bouleversé en moi. Il y avait désormais une cassure et c’était cette cassure qui me faisait pleurer à chaudes larmes. Ces aspects humides étaient la caractéristique principale de ma blessure intérieure. J’étais torturé par tous ces malheurs. Je ne savais pas comment vivre sans. J’étais tellement vulnérable parmi tous les axes de la ville. Tous ces passants ne me regardaient même pas. Ils ne savaient même pas que j’existais. Comment pouvais-je vivre en étant invisible ? Finalement, mon réel pouvoir était peut-être celui-ci, celui de se fondre dans la masse pour devenir complètement invisible aux yeux du monde entier. Que pouvais-je faire pour qu’ils me remarquent ? Que pouvais-je dire pour qu’ils m’entendent ? Devais-je commettre l’irréparable afin d’être entendu ? A vrai dire, j’ignorais la réponse à tout ceci. J’étais peut-être condamné à vivre cette torture éternelle, à vivre seul, en perdant les seuls proches faisant attention à moi, dans une mort si horrible. Je détestais la souffrance, la mort, mais ma vie ressemblait à un brouillon sordide, broyé dans sa simple existence par un poignard constant, d’une immensité indescriptible.

Je n’avais pas parlé à Nathan ni à Caitlin depuis ce qui s’était passé, depuis ma blessure, ma convalescence et ensuite la mort de mon ami. Je ne savais pas comment annoncer une nouvelle pareille. J’allais animer leur culpabilité en le faisant, car la blessure intérieure était une conséquence directe des mes multiples chutes et fatigues. La plupart de tout ce que je venais de citer, je l’avais vécu en leur présence. Ce n’était pas leur faute, mais le tambour de ma souffrance résonnait depuis ces jours-là. Je vivais dans une torture constante, sans espoir de retour, enfin pas tout de suite malheureusement.

J’entendais certaines musiques, dont une de Toni Braxton. Cela me rappelait la voix douce de Caitlin, qui avait tenté de me rassurer quand j’étais si agité, si perturbé. Cette chanson était magnifique. Je devais à tout prix avancer, pour éviter de pleurer durant ma marche solitaire.

Un peu plus loin, j’observais une personne, que je ne connaissais pas du tout, très carrée dans sa tenue très classe, un costume pas du tout froissé, une cravate bien nouée, une coiffure gérée au millimètre près. Tous ces détails m’évoquaient Nathan. A chaque moment, rien qu’en avançant, je ne pouvais pas éviter de penser à eux. C’était si inévitable.

Finalement, je fis demi-tour. Je ne pouvais plus supporter tout ceci. C’était si impossible. J’allais me contenter de mon simple et banal banc, celui de Central Park, ou bien simplement aller me coucher. C’était peut-être mieux ainsi. A moins que j’aille directement les retrouver. Mais où chercher ? Malgré le temps si maussade, qui menaçait ma tête. J’avançais au hasard, dans les rues, mais me rendais-je compte, ne serait-ce qu’une seule seconde, que mon chemin allait prendre une intonation religieuse ? A vrai dire non, enfin pas encore.



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