Sacrifices (Pv avec Patrick Sandman)

# WARRIOR #

Je devais de nouveau partir. Rester longtemps au même endroit n'était pas une bonne idée tant que je n'avais pas trouvé un moyen de faire revenir Caitlin dans ce monde. Tant que je n'étais pas blanchi pour cette accusation, je devais trouver un autre endroit. Malheureusement, l'entrevue avec les conseillers du Président n'ont pas été à la hauteur de mes attentes. Je montais directement dans la voiture. Le chauffeur m'attendait comme d'habitude. Je devais me rendre à l'aéroport et repartir à bord de mon jet. Je pars donc de cet hôtel qui m'a laissé quelques bons souvenirs mais aussi d'autres plus mauvais. J'aurais bien voulu que les conseillers du Président écoutent mais ce n'était pas une bonne idée. Il faut que je rencontre le Président directement. Sur la route, je continuais de réfléchir à ce que je pouvais faire pour m'en sortir mais je pensais également à ma famille, à Tyler, à Caitlin. Je devais absolument trouver une solution. Mais laquelle ? Soudain, j'entendais les portières de la voiture en train de se fermer. Mais que se passe-t-il ? J'essayais de voir ce qui se passe avec le chauffeur mais il ne me répond pas.

Nathan : Chauffeur, qu'est-ce que vous faîtes ?

Je me posais cette question. On m'aurait envoyé quelqu'un pour me tuer ou pire encore. Je ne sais pas du tout. Finalement, la voiture s'arrête. Les portières de la voiture se déverouillent. Je pouvais sortir tout simplement. Je voyais un homme au loin. Qui cela pouvait-il bien être ?

Nathan : Qui êtes-vous ? Pourquoi ai-je était amené ici ?

Qui était cet homme ? Qu'est-ce qu'il voulait exactement ? Je me posais beaucoup de questions. Le fait d'avoir été emmené ici était un mystère. Je vais attendre la suite des évènements avant de savoir si j'encours des risques ou non.

« Patrick Sandman, je suis agent de la Compagnie. Désolé de l’impolitesse dont j’ai pu faire preuve en vous trainant de la sorte ici, mais vous êtes très… volatile, et c’est le cas de le dire, n’est-ce pas ? »

« Je pense que vous savez la raison pour laquelle je suis ici. Miss Caitlin Evans et le rôle que vous avez joué dans cette affaire. Je vais être franc avec vous et je vais surement vous éviter quelques bavardages inutiles… On ne peut rien me cacher, si je le souhaite je peux ouvrir votre esprit et trouver ce que je cherche, mais comme je suis une personne courtoise, j’aimerais que cela se fasse dans une discussion comme des gens civilisés… »

« Ensuite, j’aurais des questions sur Meredith Gordon et sa disparition à vous poser. Mais avant que vous me parliez de tout ca… »

« Il y a un petit café sympathique juste au coin derrière moi, je vous invite. Il est toujours mieux de bavarder autour d’un verre que debout au milieu d’une ruelle froide et peu agréable. Ho et j’oubliais, je ne suis pas seul sur le terrain, donc ne pensez même pas à vous éclipser, vous serez rapidement rattrapé. Et au meilleur des cas, ca sera une fléchette tranquillisante, et au pire… »

« … Vous serez mort. Mais bon, je sais que vous êtes un homme de discours, je pense que ces menaces sont veines n'est-ce pas ? Ne me mettez pas de bâtons dans les roues, avec ces images qui sont passés à la télévision... Votre fille si je ne m'abuse... et la révélation de notre existence au monde entier, je vous prie de croire que je ne chôme pas en ce moment. »

# WARRIOR #

Cet homme me tendait sa main. Je ne sais pas comment je dois prendre cela. Finalement, je la tends aussi ne savant pas du tout qu'est-ce qui pouvait bien m'attendre. Il est donc agent de la Compagnie. L'organisation m'a donc retrouvé. C'est vrai que je leur avais porté un sacré coup en leur enlevant Caitlin. Eux, ils ont voulu me piéger en me faisant accuser d'un meurtre que je n'avais en aucun cas commis. On m'avait donc envoyé devant moi Patrick Sandman. Si j'avais mes dossiers avec moi, je saurais qui était cette personne mais ce n'est pas le cas. Il s'excusait de l'impolitesse dont il a pu faire preuve en me trainant ici. Selon lui, j'étais très volatile. Depuis que j'ai sorti Caitlin et après ma sortie de l'hôpital, j'ai beaucoup voyagé. J'étais un peu perdu face à lui, c'est certain. Je dois être prudent.

Nathan : Je suis quelqu'un de très occupé, vous le savez sûrement.

Ma meilleure arme était les mots. J'ai toujours réussi à trouver une parade rien qu'avec ça. Je suis un homme politique. Le terrain n'est pas trop mon fort mais j'ai quand même réussi à m'en sortir jusqu'ici. Je me rappelle qu'on avait tenté de m'attraper il y a un certain temps. C'était d'ailleurs Noah avec le Haïtien, je m'en souviens. Je m'étais envolé à ce moment-là. Oh, le vol en pyjama, même s'il découle d'un mauvais souvenir était quand même l'un de mes plus beaux vols. Il était donc au courant de ce que j'étais capable de faire. Il réfléchissait, je pouvais bien le voir. Il pense que je sais très bien pourquoi il est ici. Il a vu juste, c'est certain. Il veut récupérer Caitlin. Je sais qu'elle a un grand potentiel mais elle ne retournera pas entre leurs mains. Je ferais tout pour que cela n'arrive pas. Il veut être franc avec moi. Pour une fois, j'aurais une conversation normale avec un des membres de la Compagnie. Au moins, c'est une bonne chose. Mais la dernière fois, j'ai eu une conversation dîte normale et après, j'ai passé un pacte avec le diable. Avec lui, la stratégie du discours ne passera pas. Et mince alors. Il m'explique qu'avec lui, on ne peut rien lui cacher. Il peut donc ouvrir mon esprit. Il est donc une sorte de télépathe, une personne qui peut comprendre facilement les autres. C'est vrai qu'il pourrait trouver facilement ce qu'il cherche. Avec moi, je pense que cela sera difficile. Je suis une personne difficile à cerner même pour les personnes de ma propre famille. La Compagnie m'avait donc envoyé ce qu'il y avait de pire. Je suis donc une menace pour eux. Il serait donc courtois ? Je demande à voir. Parler comme des personnes civilisées et discuter pourrait me permettre d'avoir l'avantage et m'en sortir.

Nathan : Discuter ? Nous pouvons faire cela.

Je devais garder mon calme. Il évoquait la personne qui comptait le plus à mes yeux. Je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose. Au moment où j'ai appris sa disparition, j'étais anéanti. J'étais brisé. Son absence m'a fait prendre conscience de mes erreurs. Il me souriait. Il pense pouvoir gagner contre moi. La dernière fois que j'étais face à une personne de la Compagnie, je pensais m'en être sorti au départ mais il avait déjà utilisé Caitlin contre moi comme s'il savait quels seraient nos liens dans le futur. Il était fin pscychologue ce Lewis. Il se penche vers moi. Qu'est-ce qu'il va arriver ? Est-ce que je vais être emmené là-bas et subir de nouveau des expériences ? Je commençais à avoir peur. Je ne devais rien laisser transparaître. Il aurait des questions concernant Meredith et sa disparition. Je n'ai plus entendu ce nom depuis bien longtemps. Ma mère avait fait en sorte qu'elle sorte de ma vie une bonne fois pour toute mais je n'ai pu la recroiser que deux fois. Elle était seule dans sa maison. On avait pu parler de ma fille Claire. C'est à ce moment-là que j'ai pu savoir que Claire était ma fille. La seconde fois c'était différent et c'était très bref. Il se redressait et parlait un peu plus fort que tout à l'heure. Il me précise qu'il y a un petit café sympathique juste au coin derrière lui. Il m'invite. Ce n'est pas dans les habitudes de la Compagnie. Je regardais au loin et en effet, il avait raison. Pour lui, c'est mieux de bavarder autour d'un verre que debout au milieu d'une ruelle. J'avais peur, c'est certain. Tout pouvait arriver. Je vais accepter son invitation. Il me précise qu'il n'était pas seul sur le terrain, donc, je ne devais pas penser à m'éclipser selon lui car je serais vite rattrapé. Je peux être rapide. J'ai bien eu Noah et le Haïtien. Je peux l'avoir aussi à moins que son équipe soit plus grande. Il décrit même comment je pourrais être rattrapé. Il a l'intention de me faire peur. Je n'arrive pas facilement à être intimidé surtout quand cela ne concerne que moi. Soit, ce serait une flèche tranquilisante, soit on me tuerait. Le fait qu'il serre les dents afin de me montrer que cela pourrait faire mal ne m'intimide en aucune façon. Il sait au moins qui je suis : un homme de discours. Il sait au moins que cela ne m'intimide pas. Il me menace en plus. Je ne devais pas lui mettre de bâtons dans les roues mais je vais me gêner. J'ai l'intention de mettre hors d'état de nuire cette Compagnie même si ma mère s'y trouve. Il évoquait ma fille, l'annonce et les images qui en découlent surtout avec son saut. C'est vrai, cela doit être difficile de travailler à la Compagnie en ce moment. Au moins, avec cette annonce, ma fille a réussi à déstabiliser cette organisation.

Nathan : Je suis d'accord pour que l'on aille à ce petit café. C'est en effet plus agréable de discuter là-bas qu'ici. Vous pensez m'intimider en précisant que vous pourriez soit me mettre chaos, soit me tuer mais cela ne marche pas avec moi. Je suis en plus sénateur. Si je disparais de la scène politique, vous pourriez avoir de sérieux problèmes. Meredith ? Je n'ai plus entendu ce nom depuis bien longtemps. N'essayez pas de me menacer avec ma fille. Je tiens aux miens. Allons donc à ce café et posez-moi toutes vos questions. Je suis prêt à vous écouter.

Combien de personnes sont avec lui ? C'est là, toute la question. Je devais réfléchir à ça. Je peux réitérer l'expérience. Je peux partir. Mais en acceptant d'aller à ce petit café, je viens de refermer le piège sur moi. Je ne pouvais y échapper. Le seul fait qu'il y ait du monde dans la rue me permet quand même d'avoir un petit avantage. Ils ne pourront rien me faire.

« Ho, ne sous-estimez pas le pouvoir que peut avoir la Compagnie mais surtout ses agents. C’est fou les pouvoirs que certains peuvent avoir. »

« Être agent n’est pas tous les jours facile, excusez-moi, si j’ai pris certaines précautions, mais je préférais vous prévenir plutôt que vous risquiez d’avoir la surprise en tentant quelques échappatoires fantasques ! Pour ce qui est de Claire, ne vous inquiétez pas sur ce point, je serais bien une des dernières personnes à vouloir la menacer ou quoi que ce soit d’autre. Bon revenons à notre première discussion : Caitlin Evans. »

« Vous a-t-elle révéler des choses confidentielles sur la Compagnie ? Quelle relation entretenez-vous avec cette femme ? Savez-vous où elle se trouve actuellement ? »

# WARRIOR #

Il m'invite finalement vers le café. On allait vers la terrasse. Il m'invite à m'asseoir. C'est ce que je fais. Il prend la chaise d'en face et s'asseoit. Je savais que je ne pouvais pour l'instant m'enfuir mais en ma qualité de sénateur, je pouvais tout faire pour y parvenir. Le fait qu'il y ait des personnes dans ce café m'aidera c'est sûr. A moins, que la Compagnie ait investi le café. Dans ce cas-là, je ne pouvais échapper à mon destin. Patrick me précisait que je ne devais pas sous-estimez le pouvoir que peut avoir la Compagnie mais surtout ses agents. Il insistait même sur le fait que c'était réellement dingue ce que certaines personnes peuvent avoir comme pouvoir. J'en ai certes un qui peut paraître passif mais j'ai un autre atout dans ma manche, c'était celui d'être un homme important. Le serveur arrivait juste à temps. Patrick prenait un thé. Je lui fais signe que je prenais un café. C'est mon tranquilisant quotidien. Il repartait aussitôt.

Nathan : Je connais bien la Compagnie, vous savez. Elle m'a fait endurer les pires souffrances. Je sais ce qu'elle est capable de faire. Je ne la sous-estime pas bien au contraire.

Il souriait simplement. C'est vrai que je savais ce que la Compagnie était capable de faire. Ma mère se trouvait être l'une des leurs. Elle est un monstre pour m'avoir laissé entre leurs griffes. J'ai subi la pire des expériences. J'ai été manipulé. Cette organisation s'est prise tout simplement pour Dieu. Il me disait que ce n'était pas facile tous les jours d'être un agent de la Compagnie. Il s'excusait d'avoir pris autant de précautions mais il préférait éviter des surprises comme par exemple une fuite de ma part. Il m'expliquait par contre qu'il serait l'une des dernières personnes à vouloir menacer ma fille. Par contre, il voulait revenir à Caitlin. J'espère pouvoir la protéger du mieux possible. Elle est quand même importante pour ce monde et la Compagnie le sait très bien. Je me demande quelles questions pourraient-ils cependant poser.

Nathan : Je suis rassuré que vous ne vouliez faire de mal à ma fille.

Le serveur revenait avec nos commandes. Je prenais ma tasse. Je mettais du sucre qui a été laissé par le serveur. Je touille avec ma cuillière et j'en bois une gorgée. Cela me faisait du bien alors que Patrick buvait son thé. Patrick commence donc à me poser des questions sur elle. C'est un ange et pourtant elle est poursuivie par beaucoup de personnes. Il me demandait si elle m'avait révélé des choses confidentielles concernant la Compagnie. La deuxième question concernait ma relation avec elle. Il termine en me demandant où est-ce qu'elle se trouvait actuellement.

Nathan : Des choses confidentielles ? Je sais ce qu'elle a subi par la faute de cette organisation. Je sais que vous souhaitez qu'elle vous renseigne sur son père, qu'elle soit tout simplement de votre côté. Ce que je peux dire c'est qu'elle a souffert. Je l'ai sorti de cette prison dans laquelle vous l'avez mise. Votre organisation voulait tout simplement me piéger en la faisant disparaître aux yeux du monde. La relation que j'ai avec cette femme ? C'est tout simplement du domaine privé. Vous devez sûrement vous en douter et vous avez du voir mon exploit en venant la libérer. Je l'aime tout simplement. Elle me rend heureux. Elle m'a fait prendre conscience de mes erreurs. Pour ce qui est de l'endroit où elle se trouve actuellement, je l'ignore totalement.

S'il y a une personne qui en sait beaucoup sur la Compagnie et qui enquête depuis le début sur leurs actions, c'est bien moi. Je sais que le père de Caitlin avait des problèmes avec la Compagnie. S'il y a bien une personne qui doit connaître la Compagnie comme sa poche, c'est bien lui. Cependant, il joue au fantôme depuis notre dernier entretien dans mon appartement. Je ne dois pas mettre en danger Caitlin et s'il le faut, ce sera moi qui prendra tous les risques. C'est la première fois que j'avouais à quelqu'un d'extérieur ma relation avec cette ange mais la Compagnie savait mes liens avec elle sinon on ne m'aurait piégé ainsi en me faisant accuser par la police de son meurtre. La Compagnie savait quelles seraient les répercussions sur moi. Elle devait se douter également du lien particulier qui nous unissait elle et moi sûrement en voyant les détails de notre évasion.